>> REVIEWS Album "LOST TRACKS " (Sombrati rec., 2013):

Chronique de l'album d'Electric press kit "LOST TRACKS" dans TWICE n°53

C'est toujours sympa et marrant de voir nos groupes français qui font comme les grands frères (qui bossent a fond sur des rééditions Deluxe pour faire péter le tiroir-caisse...) en ressortant du grenier quelques perles, démos, live ou autres reprises pour les offrir a son public, sans justement être dans l'optique d'un gain quelconque. Juste se faire, et donc nous faire plaisir ! Ces Lost Tracks n’étaient finalement pas si perdus que ca et les voici réunis en téléchargement libre ou en version vinyle pour les collectionneurs et amateurs assidus de cold-wave et post punk. A l’écoute de "La Rivière (early version)" on aura quelques pensées nostalgiques pour Taxi Girl et Siglo XX. Avec l'excellent "Sayonara Baby" c'est dans une marmite métallique aux sonorités indus et sales dans laquelle on ira danser frénétiquement pour repenser aux crises d’épilepsie d'un certain Ian Curtis dont le groupe reprend ici "She's Lost Control" dans une version fidèle et pleine de respect avec pourtant la touche personnelle de EPK. 10 titres offerts par le duo pour amateurs et curieux d'une certaine coldwave a la française ! On aime et on soutient !!!

Clement

 

Chronique de l'album d'Electric press kit "LOST TRACKS" dans Les acteurs de l'ombre

Dans la catégorie « petits trésors de notre scène hexagonales dont on peut être fiers », je suis heureuse d’avoir donc reparlé de DustBowl, je vais à présent reparler du projet electro-post punk Electric Press Kit. Il est toujours agréable de suivre le chemin des groupes au fil des années, et celui-ci, j’ai bien l’intention de continuer… pour rafraîchir votre mémoire, voici le lien de ma chronique de leur EP tout d’abord, ici puis de leur album « Torsions », ici. Entre ambiances froides, lignes de basses et grésillements indus, j’avais, pour résumer, défini le duo comme brillamment apte à faire revivre l’époque du post-punk, toute cette magnifique froideur de l’aube des années 80. Bien sûr, ces ambiances, ils les ont un peu «dépoussiérées » du temps passé en leur apportant leur touche personnelle… Une nostalgie du passé nimbée d’une froideur contemporaine. Un pari peu évident mais réussi. Qu’en sera-t-il donc pour les « Lost Tracks » ? De quoi s’agit-il du reste, au juste, pourquoi «perdus » ? Sans doute parce que certains seront inédits, et d’autres… transformés, dirons-nous ! Je vous invite à me suivre dans ces méandres rocks et glacés afin de comprendre un peu mieux ce nouveau virage sur le chemin du duo… Lost…pour certains, pas exactement. Disons plutôt qu’ils se trouvaient sur « Torsions », et qu’ils ont été remixés, retravaillés. Et ce, pour de très bonnes raisons puisque Emmanuel et Jean-François donnent une nouvelle dimension à leurs propres morceaux. Une autre façon d’appréhender leur univers, leur coldwave mêlée de post-punk. Prenons par exemple « Sayonara Baby », qui était déjà un morceau rythmé, agréablement rock et vibrant, mais là… il se transforme en petite tuerie ‘dancefloor’’ – au bon sens du terme, évidemment !!- avec ces pulsations rapides, froides, martelant une sorte d’irrésistible à la danse, mouvements, contorsions… Ce rythme à la fois glacé et presque lascif, contraste avec les voix très froides, presque ‘’robotiques’’ pour le coup avec ces retouches sonores… Un titre surprenant dans la playlist d’un groupe nous ayant pour l’heure habitués au post-punk et la coldwave, mais… au fil de l’album, nous allons voir que nous ne sommes pas au bout de nos (belles) surprises. Nous retrouvons aussi « This Night » qui était également, à l’origine, présent sur « Torsions ». On en a ici une version live, où nous le retrouvons donc à peu près à ce qu’il pouvait être sur «Torsions » : un titre au chant un peu désespéré, très coldwave dans les ambiances, avec une batterie sèche et omniprésente… Mais ce n’est pas tout, car il est présent également dans une toute autre version : là, cette « nuit » froide et mélancolique décrite dans la version originale devient une nuit de catastrophe. En effet, sur fond de commentaires de journaux télévisés, de bruitages, bruits de casses, cris et mouvements de panique on assiste impuissants à la description d’une catastrophe qui a rayé une ville de la carte, la détruisant, la plongeant dans l’obscurité et le chaos. Un morceau qui met donc un peu mal à l’aise, conservant néanmoins un aspect cold et abrasif tout à fait appréciable… Sinon, dans les titres pas vraiment « perdus », nous retrouvons aussi « Born in Roswell », là aussi en version live et donc proche de la version connue sur « Torsions ». Il est bon de l’entendre avec ce son live, on se rend comte de l’ambiance que cela doit donner sur scène… Donc, que peut-on dire sinon de titres perdus ? Perdus dans un coin de cahier, un projet non advenu jusqu’alors, une playlist oubliée, un fichier en attente ? Peut-être car il est certains titres que je découvre comme « Low Cost »… et voici un inédit appréciable (à moins qu’il ne se trouve sur l’album que je n’ai pas encore écouté) et j’aime son côté très punk, revendicatif, cette même énergie dans la contestation qu’il y a plus de trois décennies… Une peinture sans détour d’une société actuelle rongée par l’absurdité financières, bourses et spéculations diverses dont on se prend les effets collatéraux de plein fouet… Le rythme punk est toujours adapté pour un système stagnant dans ses absurdités !! Et sinon, dans ce que je découvre avec bonheur dans ces 10 « Lost Tracks », c’est la lenteur grinçante et prenante de « Où que tu sois », avec une tonalité froide et teinte d’une sorte de désespoir… On s’éloigne du punk et on plonge de plus en plus vers la vague glacée qui y succéda. A ce propos, dernière surprise de cet album : c’est une reprise de «She’s Lost Control » de Joy Division. Inutile de dire que je l’ai écouté d’une sévère oreille et… que j’ai été agréablement surprise ! Certes, on s’éloigne du son originel, ça sonne plus « moderne », plus sec, mais le rythme est là, la ligne de basse est plus trouble encore, on se brouille dans nos pensées, on s’échappe… On a un chant certes très différent de celui de Ian, c’est un peu surprenant avec cette autre tessiture, mais cela rend bien. Un bel hommage en somme à ce groupe tellement essentiel, originel même dans la scène post-punk… La coldwave sied décidément à merveille à Electric Press Kit. Le groupe est moderne mais ancré quelques décennies en arrière, il trouve ses ambiances contemporaines tout en restant imprégné de ce superbe passé musical. Modernité nostalgique, originalité sous forme d’hommage discret… Oui, tout ceci est à peu près les conclusions que j’avais déjà tirées des deux chroniques précédentes. Je suis heureuse de refaire ces remarques, car cela veut dire que le groupe reste, à mon sens, dans la même ligne de qualité. Là, je peux dire de surcroît qu’ils ont constitué cette liste de titres «perdus », ou plutôt en attente, chutes de concerts, remix et live avec une audace appréciable : proposer parfois le même titre en deux versions pour montrer leur travail, idées évolutives et trouvailles. Aimer le passé tout en réinventant constamment son présent : je crois qu’ils ont trouvé une formule qui marche… N’hésitez pas, laissez-vous emporter par la plus froide et exquise des vagues. Bonne écoute.

Lilith79

Chronique de l'album d'Electric press kit "LOST TRACKS" dans Guts Of Darkness

Infatigables Electric Press Kit ! Sans faire trop de vagues, de remous, ils sont sans cesse présents sur les scènes, dans les compilations, et livrent régulièrement de quoi chauffer la platine. Il s'agit cette fois d'une collection de raretés sous forme de séquences en concert, de versions alternatives, d'inédits ou de remixes, ce qui explique comme à chaque fois dans ce type d'exercice la diversité des atmosphères. Fonds de tiroir au programme ? Pas du tout, il y a franchement du bon à s'enfiler sur ce 'Lost Tracks' qu'il eût été regrettable de laisser dormir au fond d'une caisse. J'en retiens notamment la version de 'Sayonora Baby', pur produit post punk moderne avec production électronique et dansante sans céder à la facilité, 'La rivière' plus roots dans les sonorités mais dont j'apprécie la mélodie et le feeling sombre, la version live de 'This night' dont les textures nocturnes me conviennent bien plus que son remix. Oui, je sais, nostalgie cold wave au profit de la nouveauté, mais je suis ainsi. Tant qu'à être au rayon, signalons la reprise de 'She's lost control', intéressante musicalement, plus maladroite quant au chant, hélas trop souvent le point faible du groupe malgré d'indéniables progrès. 'Tout ce qui détruit' fonctionne d'ailleurs avec apport de voix féminine (Sandra C, si je ne m'abuse), idée pertinente même si j'avoue que ce morceau n'est de loin pas mon favori. La sélection permet de bien saisir les diverses facettes du duo, entre son attachement aux racines et sa volonté d'expérimenter, de se renouveler pour ne jamais stagner. En d'autres mots, 'The lost tracks' a définitivement sa raison d'être dans la discographie de Electric Press Kit et plutôt du côté des bonnes surprises.

Twilight

>> REVIEWS Album "Torsions" (Blu_crush records, BCR1101, 2011):

Chronique de l'album d'Electric press kit "TORSIONS" dans This is gothic rock

I can’t believe it! How did they put all of this awesome energy, and adrenaline, in just a little silver disc? I received this music for review and said: “Let’s check this one” …and my jaw hit the floor, what a surprise! The rhythm section sounds quite BIG: The drum Machine is gigantic; it sounds so powerful, the bass lines are loud and clear filling every possible void, while providing some great dose of melody to the rhythm section. The guitars have high-voltage sound, and the voice is giving here its 100% with intensity. They have done a wonderful combination of Post Punk, and Alternative sound. it’s a fascinating and invigorating hybrid style, and it has the ADN of The Music from The New Millennium. Definitely you have to play this one at the highest volume. Electric Press kit is a new band from France, and they have very exciting music. “This Night” has this rhythm which is like a big mechanic heart-beat, this will shake you up. The guitar work is very remarkable, and the bass lines are dominant. Everything here is well constructed, and the melody is captivating. ”Born In Roswell” really rocks very loud with faster rhythm, and electricity.”Always Aliens” has some dark feel, and it has lots of style and attitude. “Venom” is a delicious rocking tune, a good balance between Post Punk and Alternative sound; really like it.“Tout Ce Quit Destruit” (All That Destroys) is such a fine Post Punk tune a la Electric Press kit, very melodic and entrancing. “Cold In April” has a warm sound, and is more Rock oriented.”Power of Hate” is the most powerful track of this record; adding some dose of Punk fury, and light-speed rhythm to their sound. This one is like Heavy artillery.”Sayonara Baby” has a perfect balance between energetic sound, and melody.”Die” has similar characteristics to the previous one, and some Punk tones in the back ground; is pretty interesting.”Torsions” closes this album, and is very melodic. As I said before, this is quite a good surprise. If you like of bands like Ulterior and Partly Faithful you have to check this one. At the end of the day their unique sound is hard to describe, but so easy to enjoy. This record is both powerful and refreshing.

Daniel Olvera

Chronique de l'album d'Electric press kit "TORSIONS" dans Trinity webzine

Après maintes démos, un premier album studio en 2006 ("Analogic") et une anthologie en 2010 ("Rereleased"), le duo d'Electric Press Kit revient avec ce brûlot post-punk qui combine la folie d'un Alien Sex Fiend et la rugosité rampante de Wire. Gardant ses couleurs cold lo-fi, Electric Press Kit est néanmoins métamorphosé par une très belle production sonore qui met en valeur le goût pour une efficacité axe Bérurier Noir/Metal Urbain ("Power of Hate") et un minimalisme néo-cold qui rappelle la radicalité du son des premiers Siglo XX. Refusant la séduction facile et défendant un univers instable et oblique, Electric Press Kit réussit avec "Torsions" un disque touchant, parfois âpre mais éminemment personnel.

Silver Edward

Chronique de l'album d'Electric press kit "TORSIONS" par Mick Mercer

I have reed myself of the curse and the review is done. You're right, you perceptive readers, they do have a reputation for fine crafted but nervy pieces with a hint of lo-fi atmospherics (a natural by-product of any merging of Cold Wave and Industrial tendencies), thrown into a curdled post-punky mix, but this time they're off on a bit of a rampage. 'This Night' tick into its slow and sturdy grim gait, with a grazed guitar glaze and light exhausted vocals adding interesting character, while the blunter, chunky 'Born In Roswell' is a punky floater, barrelling along initially on fluid bass and thumping drums which are pushing the loping guitar forwards, with a gloopy phase midway. 'Always Aliens' is a stocky mock dramatic spot of angular yearning with impish vocals, 'Venom' trundles in on deep bass gloom and spreading, gaseous guitar, and the dinkier, touching 'Tout Ce Qui Detruit' gains a softer touch with the addition of female vocals, 'Cold In April' is a sweet, cute little dawdle, then they hurl themselves into the scampering punk of 'Power Of Hate', flailing drums, fluttery bass, arch vocal delivery and held back fizzy guitar. 'Sayonara Baby' starts with drums that threaten briefly to usher in 'Come On Eileen' but luckily a darker mood descends, with slack bass and grubby, downcast guitar and groany singing in a the catchiest of mottled doldrums. 'Die' is a spirited twirling struggle, with raw innards glistening overseen by fretful vocals, then the agile, gleaming 'Torsions' goes off on a dancey kick, with fragrant guitar, pale vocals and a succinct close, followed by a supremely beautiful ghostly bonus song with more of the subtle guitar and tinny drums. It's a crafty romp, this disc and easily their best work.

Mick Mercer

Chronique de l'album d'Electric press kit "TORSIONS" dans Voxempirea.com

Ces dernières années, la France se montre prodigue en sortie de disques post-punk, phénomène prouvé par le développement continuel de ce style. Le duo parisien Electric Press Kit, fondé en 1996 par Emmanuel D, voix/guitares/progs et le bassiste Jef J, représente un des nombreux aboutissements de ce courant musical, qui orienta initialement ses constructions sonores vers un mélange entre punk brut et éléments industriels, puis évolua avec le temps vers un post-punk urgent, dur mais à l 'optique moderne ."Torsions", second album perfectionne les bases mises en place en 2006 avec l'album précédent "Analogic" en s'en tenant désormais à un son tendu, déprimé, neurasthénique; la verve créatrice d'Emmanuel se révèle en outre par d'autres formulations industrielles, au travers de son side-project personnel, dénommé d'une manière presque analogue, Electronic Press Kit, projet pour lequel, il a produit notamment deux ep's édités sur cd-r, "The Death Instrumental Session" et une release éponyme en coopération avec Franz No. Mais, focalisons notre attention sur le récent "Torsions", sorti sur le label Blu-Crush Records ; la track-list, composée de dix morceaux aux rythmes et atmosphères variées prend d'abord son élan avec les beats émanant d'une drum machine du titre "This Night" , accompagnés de la voix d'Emmanuel à laquelle s’ajoutent une guitare électrique en fusion, une batterie rapide, puis vient l'énergique "Born in Roswell" chauffé au rouge par des guitares directes et au chant typiquement post punk, froid, crus et enragés. "Always Alien" réduit le tempo en s'orientant vers un after-punk aux tons paranoïaques et à la musicalité basée sur la tension guitaristique, qu'on entend aussi sur le titre "Venom", à la structure ressemblant à celle du précédent mais doté d'un chant plus sinueux. "Tout ce qui détruit » mêle habilement une instrumentation typiquement post punk à des lignes vocales apaisées d'Emmanuel et à celles, apaisantes, de la guest-vocaliste Mélanie, morceau suivi de "Cold in April", post punk nostalgique en provenance des 80's. Une batterie sauvage rivalise avec le lyrisme psychotique et les riffs fiévreux, volcaniques des guitares sur le titre "Power Of Hate", tandis que le morceau suivant "Sayonara Baby" se distingue par un after punk radical, tout comme le titre "Die" à la guitare rythmique plus mesurée , aux percussions ralenties et au chant détaché. Dans l'homonyme et conclusif "Torsions" est perceptible l'empreinte globale de l'album caractérisée par des guitares âpres, des programmations de drum machine, ponctuées de lignes de basse et des vocaux enragés d'Emmanuel, jamais particulièrement enjôleurs par définition mais adaptés à une musique directe qui n'accorde pas de place aux facilités mélodiques. Ce disque direct, sans prétention, est proposé dans le seul but de rendre hommage et vie à un genre autrefois menacé d'extinction et qui pour l'heure connaît une croissance irrésistible. Post-punk is not dead!

[Traduction de l'Italien]

Maxymox

Brève dans Elegy, n°69, p.6.

ELECTRIC PRESS KIT ont déjà sorti un nouvel album plutot réussi: Torsions. A l'image du précédent, le disque prouve que le duo parisien a bien progressé depuis ses débuts poussifs et s'affirme aujourd'hui comme un des meilleurs espoirs du post-punk français en activité. EPK s'offre même un hit potentiel carrément punk:"Power of Hate"!

Chronique de l'album d'Electric press kit "TORSIONS" dans Obskure, n°4, p.94.

Si le style et la production du duo français Electric Press Kit ont pu nous paraitre brouillonnes par le passé, nul doute que Torsions marque de réels progrès et sur bien des plans:direction artistique, finition du son, cohérence des structures et harmonies, ce post-punk froid et mécanique, tapissé de new wave et porteur de bruts éclats punks("Power of Hate"), se trouve ici une allure qu'il n'avait pas avant. Bien sur, ils œuvrent toujours à partir de pas grand chose, mais ils le font mieux. Des voix typées death rock qui participent à l'acidité du sévère médium tempo "This Night" (en ouverture) à la syncope punkoide qui anime "Born in Roswell", en passant par des aspects plus rentrés (la plainte retenue de "Venom") ou l'exergue d'un son en creux et plus cold ("Tout ce qui détruit"), Electric Press kit s'affirme enfin...comme si c'était aujourd'hui que, véritablement, commençait quelque chose. Une musique d'intention pure, minorant le critère esthétique.

E.Hennequin

Chronique de l'album d'Electric press kit "TORSIONS" dans Axesscode

Second album pour le duo ELECTRIC PRESS KIT. Du beau boulot accompli par Emmanuel D (voix, guitares, progs) et JEF J (Basse) avec l'aide d'Ashkan, signant également l'artwork qui fait mal au dos. La formule est directe : guitares disto, basses sombres et bien grasses, on pourrait citer du beau monde comme références. Noir et oppressant mais aussi carré et énergique, une efficacité en partie due à une boîte à rythme en béton. Tantôt Cold (this night), frontal (Born in Roswell) ou lacérant (Cold in april). Ici le post punk (Power of hate), la coldwave et autres dérives plus ou moins sombres du rock sont présents à tous moments ; une pincée de SigloXX dans la noirceur de la basse, de Big Black pour le minimalisme ou de Bauhaus pour certaines mélodies. Le Chant en français et en anglais est ici en première ligne, histoires de relations humaines ou d'Aliens en perdition. Certains préfèreront les titres en anglais, formule plus habituelle sur des morceaux sombres, et crieront au sacrilège sur les titres en français. Pourtant la voix féminine de Mélanie vient soutenir celle d'Emmanuel D sur le titre 'Tout ce qui détruit', dans des tonalités qui ajoutent fraicheur et fluidité à l'ensemble de ce 'Torsion' ! L'exercice périlleux du chant en français, est parfaitement accompli également sur l'étrange 'Sayonara baby' et sur 'torsions' qui clôture l'album avec ses quelques intonations à la Daniel Darc ou Alain Bashung. Au final, un album moins hermétique que la plupart des sorties dark, sans concession à un éventuel underground, facile d'accès mais doté d'imparables mélodies et se révélant de plus en plus intéressant au fil des écoutes.

Revco

 

Chronique de l'album d'Electric press kit "TORSIONS" dans La Salamandre, n°15, p.77.

La parution très attendue du dernier disque d'ELECTRIC PRESS KIT intitulé Torsions (Blu_Crush Records) marque une étape déterminante pour ce groupe prometteur. Comment qualifier la musique d'EPK ? C'est un mélange, une juxtaposition habile des courants post-punk, cold wave, new wave, indus, minimaliste. Les influences revendiquées du groupe sont sont connues : Throbbing Gristle, Psychic TV, Coil, Killing Joke, Sonic Youth, Joy Division, Chrome. Des chansons froides, mélancoliques, nous rappellent s'il en est que la vie n'est pas toujours une partie de plaisir, que l'enfer est sur terre et que les êtres sont périssables, les sentiments impermanents, les désirs éphémères. Tout ce qui détruit semble irréversible. La pluie glaciale des équinoxes arrose le cœur solitaire. Les diamants de l’extase sacrifient la colère et le subtil dédoublement des guitares bleues électrifiées. Emmanuel D. se surpasse . Geisha transies dans un miroir, Sayonara aux nerfs de neige, les zombies dissimulent leurs béances d'infortune. Du sable coule sur le visage. Larmes d’un ciel pulvérisé en une étreinte de sueurs glacées . Ce disque comporte un authentique chef d’œuvre. Mais qu'attendent donc les radios pour le diffuser ? Écoutez attentivement le dernier morceau , Torsions et repensez aux grands anciens, à Kevin Coyne, Eric Burdon, Roy Orbison ou Johnny Cash. Ce disque en est l'aboutissement, il nous promet bien d'autres riffs, biens d'autres vagues océaniennes de fureur froide et décalées, d'une maladive introspection et d'une exquise lucidité.

M.-L.Questin

Chronique de l'album d'Electric press kit "TORSIONS" dans Les acteurs de l'ombre:

L'album "Torsions" chroniqué sur www.lesacteursdelombre.net/webzine! Electric Press Kit - Torsions par Lilith79 - juin 2011  Après avoir chroniqué  leur EP «Re-released 96-06 » tout récemment, me voici à nouveau en mesure de parler de la formation parisienne avec leur nouvel album «Torsions ». Une nouvelle étape dans la renaissance de ce duo formé en 1996. Dans « Re-released… » j’avais constaté un très net esprit années 80 avec un son froid, résolument coldwave/post-punk. Reste à voir ce qu’il en sera pour cet album, si l’exploration, certes un peu revisité des années 80, va continuer. Immersion… Dès les premiers morceaux écoutés, je constate que nous restons dans le même aspect très post-punk. Un parfum de nostalgie cependant mêlé de modernité se dégage de titres. Rythmes de basse lancinants, synthés froids, voix sombre… le tout pose une ambiance telle que je l’avais déjà pressentie dans l’EP. « This Night » nous plonge d’emblée dans cet univers d’un ton gris, rythmé de percussions sèches, de basse froide et guitare grésillant. Le chant semble de faufiler péniblement un chemin entre ces couches de froideur ; or elle y parvient pour évoquer les ténèbres de cette nuit décrite. Particulièrement rythmé, le titre suivant « Born in Roswell » met également l’accent sur des grésillements très ‘industriel’’ ; le chant rappelle certains courant de la scène punk : une sorte d’urgence à chanter, ici presque noyée dans des volutes grisâtres de sons synthétiques et grinçants. Un mélange peu évident au premier abord, mais pourtant bel et bien réussi. Cet album « Torsions » commence bien à mon sens, ces deux chansons m’accrochent et je me laisse entraîner dans la suite de cette sombre balade. La plupart des chansons sont en anglais, et nous aurons cependant des titres en français : « Tout ce qui détruit » en fait partie. Après une intro instrumentale, faite de pulsions rythmées, froides ambiances au synthé et accords électriques vibrants, deux voix s’élèvent, mêlées. Une voix de femme, une voix d’homme, confondues dans un même chant pour nous décrire une introspection de sentiments humains. Une autre chanson en français, l’éponyme « Torsions » m’a par contre laissé une impression de déception, comparée aux autres titres. Je l’ai trouvée moins bien travaillée, une sensation de maladresse… cependant, dans l’ensemble le projet se tient tellement bien que ça n’a pas trop d’importance. Chacun des morceaux a quelque chose d’unique et d’intéressant, tout en restant dans une unité : une ambiance glacée, coldwave. J’ai particulièrement apprécié « Power of Hate » et son côté très punk. Il dénote un peu dans le reste de l’album avec cet aspect un peu « énervé » et c’est très bien ! Sinon « Sayonara baby » aura ce côté un peu languide, éloigné de cette énergie punk du coup, mais voilà qui offre un album un peu contrasté… tout en restant dans une certaine harmonie d’ensemble. Une bonne chose selon moi.  En fait, je suis tentée de dire que le groupe poursuit là sa positive renaissance, après leur formation de 1996. Cela confirme ce que je disais en conclusion de ma précédente chronique les concernant : post-punk is not dead. Ce duo dépoussière avec efficacité un style musical très typique d’une époque précise. Je pense qu’Electric Press Kit n’a pas fini de nous étonner et de nous replonger avec nostalgie dans une décennie où la coldwave a eu ses notes de noblesse avec des groupes prestigieux tels Joy Division ou The Cure. Des groupes manifestement inspirants pour le duo, qui rend hommage à ces formations, tout en nous maintenant ancrés dans notre époque. Pour ce pari temporel réussi et pour la qualité de ces compositions abrasives et habitées, j’ai envie de dire bravo, et vivement la suite…  

Lilith 79

 

 

>> REVIEWS Album "RE RELEASED 96-06" (Earsheltering/Vault 106, EarS050/Vault055,20 déc.2010):

Chronique de l'album d'Electric press kit "RE RELEASED 96-06" dans Les acteurs de l'ombre:

Il est des groupes, comme ça, qui vous font prendre un coup de vieux… ou qui vous rajeunissent positivement, tout dépend de comment on voit la chose. C’est le cas avec ce projet français, Electric Press Kit, qui propose un style très typique d’une époque : post-punk/coldwave… apprêtez-vous donc à être propulsés plus de 30 ans en arrière ! La formation de région Parisienne joue donc un son fleurant la nostalgie d’une époque que j’aime, mais en même temps un son moderne, intemporel et créatif. Que l’on soit en 1980 ou 2011, peu importe… la formule de ce rock abrasif et nourri d’ambiances étranges prend plutôt bien, je trouve. Et pour une autoprod, le constat qui s’impose dès les premières écoutes est une bonne qualité d’enregistrement. Le duo, composé d’Emmanuel (guitare, chant, programmation) et de Jean-François (basse) a commencé le projet en 1996, et « Re-Released 96-06 » est composé de titres ré-enregistrés, en attendant la sortie de leur deuxième album, « Torsions ». Pour l’heure, voyons ces titres de plus près… J’aime définitivement la coldwave, et le duo aussi, ça s’entend. Tout en rendant discrètement hommage à ce style ayant un peu pris la poussière les années passant, il faut bien l’avouer, ils proposent quelque chose de créatif et assez novateur. Je suis imprégnée de Cure, Siouxsie, Joy Division… principalement des groupes anglo-saxon donc, mais en France nous n’étions pas en reste avec Kas Product, Guerre Froide ou bien Cabaret Voltaire. Dans la musique d’Electric Press Kit, on sent un peu la présence, la légère influence de toutes ces talentueuses références, selon les morceaux. Dès le premier titre, on a un côté très coldwave avec les synthés, ainsi qu’une intonation typique dans le chant. Mais aussi noise/indus avec des riffs de guitares très abrasifs. Une sensation de froideur, d’étrangeté se dégage de cette première chanson et c’est avec confiance que je continue sur les autres. J’ai particulièrement aimé l’intro de « Hope » avec un parfum un peu « curiste », ce qui n’est pas pour me déplaire… Quant au titre « Bullet in my head », le rythme de la batterie et de la guitare, plus « sautillant », fait beaucoup plus référence au punk lui-même qu’au post-punk. En revanche, « Young blood on the wall » sera très nettement coldwave. Toujours avec cette tension, cette froideur latente… En plus de jouer sur les guitares grinçantes, ils usent de bruitages electro, de distorsions qui accentuent cette ambiance de malaise et de mystère. Effet réussi. Il est des groupes hexagonaux qui me font aimer la scène dark française ; Electric Press Kit en fait partie. J’attends à présent avec curiosité leur album qui sortira prochainement sur le nouveau label français Blu_crush Records. En attendant, ces morceaux ré-enregistrés nous immergent dans leur univers sombre et particulier, naviguant entre coldwave, indus et post-rock. Post-punk is not dead…. I hope so.

 

Lilith79

Chronique de l'album d'Electric press kit "RE RELEASED 96-06" dans Et l'Hiver dansait autour d'un Feu:

C'est à un retour vers un solide matériau de base que nous convie EPK : "Re-released 96-06" a tout de la mécanique électrifiée qui n'a pas pris un gramme de rouille et balance un feeling s'appliquant à brouiller les époques. Si dès les premiers riffs et la manière d'aborder le chant, on regarde sans difficulté vers les années 80, Emmanuel D. et Jef J. ne s'attardent pas en nostalgie et dessinent avec énergie «l'esthétique EPK» sur le corps plus froid d'une trame de fond aux couleurs «industrielles». La touche organique est bien présente, ne nous y trompons pas, cependant l'enveloppe sonore renvoie ce goût de matrice énervée d'où se détachent des émanations synthétiques (les tensions latentes de "Young" par exemple). Le couple guitare-basse d'un côté, et un jeu terriblement efficace, c'est clair tout de suite avec "Psycho Killer", cold/post-punk musclé qui cause aux nerfs droit dans les yeux, et cette "peau" qui sert de miroir aux eighties' en leur ravalant une jeunesse sur les orgues de ces machines réglées sur l'épine dorsale d'une sensibilité «rock». Une révision des troupes hautement recommandées (disponible en libre téléchargement) en attendant "Torsions", le successeur d'"Analogic".

Gasp

Chronique de l'album d'Electric press kit "RE RELEASED 96-06" dans ELEGY (n°67, p.94.)

Dès le début de l'écoute, une chose accroche: la qualité de l'enregistrement pour une auto-production. A une époque ou tout le monde s'enregistre dans son garage en qualifiant cela «d'autoprod», il est agréable de tomber sur un groupe sachant travailler avec un minimum de professionnalisme. Electric Press Kit évolue dans un style qui lui est propre, original et relativement éclectique. Les sonorités de guitare sont travaillées et capables de créer une ambiance à elles seules. Sur «Not Very Funny», elles rappellent par instants des sons black métal, telles les premières démos de Burzum. Une autre chose attirant rapidement l'oreille est la sensation de retrouver des sonorités empruntées à The Cure, également sur le plan des vocaux. Certaines chansons à l'instar de «Bullet In My Head», font clairement ressortir l'influence punk du groupe tandis que d'autres comme «Young» en sont dépourvues et nous offrent une atmosphère glauque assortie d'une ambiance névrosée.«Hope» nous présente un rapprochement surprenant au tout début de plage avec une sonorité de basse proche de certaines chansons du groupe The Offspring. On ne s'ennuie pas du tout au long des huit titres, probablement du fait de la variété de ceux-ci. L a gamme vocal est plutôt uniforme sur la totalité des pistes mais pas monotone, nous pensons notamment à «Le Soleil Se Lève Nulle Part». On reprochera juste une batterie assez absente qui mériterait d'être revalorisée par rapport aux autres instruments. Un OVNI dans le bon sens du terme téléchargeable librement et désormais disponible sur earsheltering.free.fr et vault106.tuxfamily.org.

Le grand vilain

Chronique de l'album d'Electric press kit "RE RELEASED 96-06" dans GUTS OF DARKNESS:

En attendant la sortie de leur second album, 'Torsions', prévu chez le label Blu_crush Records, le duo Electric Press Kit propose, histoire de vous faire patienter, une compilation en téléchargement libre groupant des titres écrits entre 1996 et 2006 et réenregistrés pour l'occasion. Belle occasion de mieux cerner le groupe et ses influences qui sont, il faut le dire, multiples. On passe volontiers du gothic rock ('Hope') à un flirt deathrock ('Psycho') sans oublier une légère dose de punk ('Bullet in my head') et de cold wave ('Young blood on the wall'). La constante est une production directe, délaissant les fioritures et privilégiant une forme d'urgence; je ne vous apprends rien, toute personne un tant soit peu familière de EPK le sait déjà...Boîte sèche, guitare au grain grésillant, basse discrète mais omniprésente, écriture simple mais efficace, voilà l'aspect que je préfère du duo et je me réjouis notamment de trouver de nouvelles versions de deux chansons extraites de 'Analogic', tellement meilleures dans ce nouvel habit; ce n'est certes pas rendre justice à leur volonté d'expérimentation, mais tel est pourtant mon avis. Si vous le partagez, faites-vous plaisir, cette compilation s'écoute toute seule, même si je déplore un brin une production légèrement monocorde (certaines compositions ont un potentiel assassin qui pourrait être développé davantage selon moi) qui ne nuira en rien à l'écoute. A noter qu'elle sera également disponible en cd.

Twilight

>> REVIEWS Album "Analogic" (Les Disques De La Crypte, CACD0106, 2006):

 

 

Chronique du premier album d'Electric press kit "ANALOGIC" dans TOPOGRAPHIE DES ERREURS (n°4, p.2):

Plus proche du post punk que de la new wave, EPK, est un groupe qui mérite de sortir de l'ombre.Cet album paru en 2006, renferme de pures moments de rockandroll, "Too late", "Breakdown", "A bullet in my head" ou encore "Chemical power". Alors même si les morceaux plus synthétiques ("Tu voles avec les anges") séduiront les nostalgiques de la cold wave, cet "Analogic" vous fera patienter jusqu'en Février 2009, date ou sortira le nouvel album des héros de l'underground que sont les deux gars d'EPK.

F.N

Chronique du premier album d'Electric press kit "ANALOGIC" dans LA SALAMANDRE (n°7, p.76):

ELECTRIC PRESS KIT sort enfin sont premier album intitulé ANALOGIC (Les Disques De La Crypte).On pourrait qualifier leur musique de dark electro noise minimaliste, quelque part entre cure, Sonic youth, Psychic TV, Joy Division, Killing Joke ou Neubauten .Boite à rythme, basse, synthé, guitare noise et violons entraînent la voix d'Emmanuel D., volontairement distante, comme décalée en arrière plan, vers les sommets crépusculaires d'un romantisme halluciné qui tourne autour d'un soleil noir. Des passages vraiment speed inspirés par le punk, alternent avec des phases mélancoliques à l'humeur sombre et dépressive. Un excellent travail sur les sons synthétiques a permis d'affûter la tension pessimiste et l'ivresse envoûtante de ce disque. Contrairement à certains critiques, j'ai plus particulièrement aimé Tu voles avec les anges au rythme fluide et entraînant. La violence intemporelle des morceaux Joke et Torch fait réellement plaisir à écouter. Les secrets suspendus que certains d'entre vous ont déjà entendu sur la compil number 5 de La Salamandre, est à mon avis un authentique petit chef d'œuvre. L'ambiance est froide, mélancolique, désespérée et romantique. Un peu comme si Schopenhauer et Leopardi confondus jouaient sous acide dans un garage pour mieux hurler leur désespoir parmi les ruines tristes et glacées d'un monde obscur et chaotique. Il ne fait aucun doute que ELECTRIC PRESS KIT (Emmanuel D. et Jef) continue de mêler allègrement cold wave, noise, bruitisme punk et indus, dans un souci constant de mieux brouiller les pistes et d'imposer au fil du temps sa fureur sombre et déjantée .Mais le secret paradoxal de cette musique en demi-teintes fait qu'elle injecte à fortes dose une énergie plutôt guerrière, l'insurrection désenchantée de qui se bat contre les ombres et les démons de sa conscience. Ce premier album est un coup de maître et nous sommes impatients d'écouter les suivants !

M.-L Questin

Chronique du premier album d'Electric press kit "ANALOGIC" dans Keyboards Recording (n°211,p.124/Septembre 2006):

Analogic nous replonge dans les années 80, mais n'y voyez aucun revival opportuniste. C'est un amour immuable et sans bornes pour la musique tourmentée de leur adolescence qui anime Emmanuel et Jef .Ils nous délivrent une version très personnelle, une synthèse inédite quelque part entre The Cure, Sonic youth, depeche Mode et Psychic Tv, une sorte de dark electro noise minimaliste. Par rapport à leurs précédents enregistrements auto produits, les compositions sont moins répétitives et agressives, plus diverses aussi. La production a gagné en clarté tout en gardant un coté lo-fi qui colle bien au style. La boite à rythme reste très présente, tout comme la basse et la guitare noise peu mélodiques. S'y ajoutent par moments des effets bidouillés, des sons électro, des nappes synthétiques et des collages de voix .Les textes, souvent plus parlés que chantés, dévoilent un romantisme écorchés vifs. L'album s'achève sur un remix des " secrets suspendus " par Gottschalk, leur acolyte de toujours, dans un style darkhop à la Scorn. A force de ténacité, Electric Press Kit se forge une place respectable au sein de la scène dark hexagonale. Ce premier album est à la fois un aboutissement et un point de départ, vers, on leur souhaite, la reconnaissance qu'ils méritent.

Jan Spuffer

 

Chronique du premier album d'Electric press kit "ANALOGIC" dans TRINITY:

Après des démos mariant le chaos batcave et l'abrasivité post-punk, ELECTRIC PRESS KIT propose enfin un premier album édité sur Les Disques de la Crypte. Avec " ANALOGIC " le groupe n'a rien perdu de sa folie et de son urgence, le son toujours approximatif et ultra resserré évoque le son de pionniers anglais du début des années 80: THE FALL, ALIEN SEX FIEND, WIRE ou le premier D.A.F. ... Difficile et inconfortable de prime abord, EPK décline un univers noir dans des textes plombés scandés façon Prunes relayés par des mélodies tour à tour incendiaires ou mélancoliques. Un bel exemple de musique dark-underground radicale, à mille lieues des " produits " de l'industrie phonographique allemande ou nord-américaine.

Silver Edward

Chronique du premier album d'Electric press kit "ANALOGIC" sur AXESSCODE:

ELECTRIC PRESS KIT, groupe de la région Parisienne, pratique une musique sombre et bruyante dans une veine cold-wave bruitiste/indus. L'instrumentation est basée sur des guitares, une basse, une boîte à rythme, le tout ponctué de samples. Electric press kit sort enfin son premier album (après deux démos), intitulé Analogic et produit par Gloomy Independent production. C'est une rencontre agréable entre la cold wave (Joy Division, Killing Joke, Siglo XX, Dance Society...), la noise (Unsane, Drunk with guns, Sonic Youth, Swans, Big black) et l'indus (Neubauten, Test-tept, Whitehouse, Spk, Dissecting table, Current 93...) ! "Too late" nous donne d'emblée le ton chaotique de cet album. L'association originale de guitares très affûtées et de la voix en arrière plan de Emmanuel donne un côté punk à ce track. "Breakdown" est dans la continuité du premier track (la voix de manu toujours volontairement en retrait), mais est plus entraînant à mon goût: normal, ça bouge non stop pendant plus de deux minutes (même si les paroles sont un peu répétitives). La chanson suivante, "Nightmare's hill", plus calme, est véritablement mon coup de cœur de cet album. J'adore la mélodie ,différant avec les deux premiers track, envoûtante grâce à des sons synthétiques très bien travaillés. Encore! Puis, suit un très bon morceau: "A bullet in my head". Ensuite, c'est le tour de "Chemical power" où on trouve notamment un final agréable contrastant avec une chanson plutôt en décalage avec la qualité de cet album. "Tu voles avec les anges" n'est guerre mieux à mon goût. Mais, tout de suite après, on oublie les deux morceaux précédents avec "Le soleil se lève nulle part" présentant une intro superbe et des guitares toujours aussi affûtées. "Les secrets suspendus" est carrément envoûtant, un des trois meilleurs morceaux de cet album . Je suis tout à fait d'accord avec Brown Jenkin qui a déclaré que ce morceau était : "riche en émotions". C'est le plus long des morceaux de cet album, un des plus lents, et pourtant il passe beaucoup trop vite! "Joke" est beaucoup plus mélancolique que le reste de l'album, et c'est encore une fois un bon morceau. "Torch" est aussi une chanson sombre qui passe très bien, la voix de Manu est de nouveau sous mixée. L'album se clôture sur un mix du superbe morceau "Les jardins suspendus", agréable à écouter, mais qui ne vaut pas l'original. En conclusion, ce premier album d'Electric Press Kit est une réussite. En effet, il allie la voix originale d'Emmanuel tantôt à des guitares déjantées, tantôt à un synthé mélodieux. Les styles sont variés: si d'une part certains morceaux bougent beaucoup, d'autres sont plus mélancoliques: ce sont des pensées tristes qui dansent. Grâce à son imagination présentant une musique originale, Electric Press Kit a réussi à créer son propre style dès son premier album! Bravo! A recommander!

Uraniöme

Chronique du premier album d'Electric press kit "ANALOGIC" sur ANALOG PLENUM WEBZINE:

Après deux démos et une période de silence, Emmanuel et Jeff, fondateur de EPK en 1996, ont mis toute leur énergie dans cet album et ça en valait la peine! Il faut tout d'abord préciser que leur style minimaliste et sobre ne ressemble à personne d'autres, avec son savant mélange aux croisement de la Cold, de l'indus façon première heure et d'un son low-fi post punk que l'on retrouve dès les premières mesures avec des riffs de guitares bien cinglants et un chant dans la même veine, balancé en pleine face. "Too Late" et "Breakdown", laisse place à "Nightmare's Hill" un titre aux accents cold-wave, où le synthé prend le dessus et nous replonge une quinzaine d'années en arrière (ça y est, je vais avoir un p'tit coup de spleen !) avec un crochet du côté des Joy Division, ou des Killing Joke pour le titre suivant. On s'arrache à l'ambiance froide pour retourner à ce punk noisy si particulier de EPK avec "Chemical Power" et filer ensuite vers un passage electro minimal pour "Tu Voles avec les Anges", où le chant hélas ne colle pas à la musique. C'est le seul défaut notable et c'est bien dommage, car il ternie un peu l'ambiance en milieu d'album. Heureusement ce titre ennuyeux, malgré une construction musicale qui tient aisément la route, est vite oublié et rassurez-vous "Analogic" repart sur les rails et "Le Soleil se lève de Nulle Part" nous gratifie de bonnes guitares cold-wave. Puis vient la cerise sur le gâteau avec ce très bon morceau "Les Secrets Suspendus", aux guitares en forme de balades (un peu à la Siglo XX) et à la rythmique saccadée fort bien appropriées qui nous emportent dans son tourbillon automnal de nappes synthétiques et de violons mélancoliques ! Une petite sortie hors du temps... et on se laisse vite rattraper par "Joke" et "Torch" qui reviennent sans crier gare à la Cold plutôt dépressive et sombre, pour finalement exécuter une belle pirouette de sortie avec un remix plus indus et instrumental du titre "Les Secrets Suspendus". On pardonnera donc le dérapage sur "Tu voles avec les Anges", pour simplement dire que j'encourage très chaleureusement Electric Press Kit à poursuivre sa route dans cet univers décalé qu'ils se sont créé, afin d'affiner et d'affirmer leur style. Et qu'importe si la suite tarde, tant que la qualité est là !

Khylvyh

Chronique du premier album d'Electric press kit "ANALOGIC" sur THE SENTINELS OF TIME:

EPK sort d'un silence qui durait depuis 2002 et le mini "Show me" (entre temps il y aura quand même eu, en 2005, la sortie de "The death instrumental session EP" du side-project Electronic Press Kit) pour nous asséner un premier album qui dès l'injection suscite l'enthousiasme. EPK ne quitte pas la sphère mêlant cold wave, noise et indus qui lui aura permis de rencontrer un accueil favorable auprès de la critique, nul doute qu'"Analogic" suscitera lui aussi sa part de louanges. Un opus qui explose en myriades d'étoiles nocives et brillantes. "Too late", musique épileptique sur des guitares acérées comme des barbelés qui vous déchirent les oreilles et nous plonge dans un univers chaotique. "Breakdown" revisite le punk à sa manière en lui insufflant une bonne dose d'indus. "Nightmare's hill", tout l'art de la fusion façon EPK s'exprime à travers cet excellent titre. "A bullet in my head" ou comment saisir l'essence des eighties avec un morceau qui me fait penser au rock crépusculaire des géniaux Red Lorry Yellow Lorry. "Chemical power" et son tourbillon de guitares déjantées court sur la trace de celui qui le précède et vient percuter la seule faiblesse à mon goût d'"Analogic", j'avoue n'avoir pas perçu où EPK voulait en venir sur ce coup. Heureusement "Le soleil se lève nulle part" réajuste le tir guidé par une lourdeur et une lenteur inquiétantes où les six cordes ont encore la part belle. "Les secrets suspendus" joue sur le contraste entre claviers mélodiques et rythmiques pesantes et saturées qui donnent toute sa saveur à ce morceau riche en émotions. "Joke" déambule dans la cold wave avec assurance avec ce titre poignant, un tempo décalé finissant par assurer la part de folie qui file sa route tout au long de cette réalisation. "Torch" qui le suit s'accroche également à la cold mais cette fois en mode torture. Un album abrasif qui s'achève sur un remix de "Les secrets supendus", lequel sans procurer autant de sensations que la version originale se laisse écouter sans rechigner. Si après tout ceci vous n'avez pas compris qu'"Analogic" montrait le visage d'une formation capable de bien tenir la route sur de longue distance, de faire preuve d'imagination et d'originalité, c'est que vous le faites exprès !

Brown Jenkin

Chronique du premier album d'Electric press kit "ANALOGIC" sur YET ANOTHER ELECTRO WEBZINE:

Aprés la sortie des 2 démos "Electric Press Kit" et "Deathbed" très bien accueillis par la presse, ELECTRIC PRESS KIT sort enfin son premier album intitulé Analogic. Début très punk et Psychobilly avec les titres "Too late" et "Breakdown" avec leur son trés garage et la voix sous mixée d'Emmanuel;on comprends trés vite que cela fait partie du concept "low-fi" d'ELECTRIC PRESS KIT;trés agréable! Mais pour moi le chef d'oeuvre de l'album est "Nightmare's Hill" , ballade cold-wave aux synthés a la fois mélodiques et distordus à la THE CURE, le chant se rapprochant ,lui,de Ian Curtis de JOY DIVISION,le côté nonchalant en plus.J'en redemande! On sent également le groupe trés proche de la premiére période de KILLING JOKE avec "A bullet in my head" et surtout "Torch ,trés bon morceau lui aussi. "Chemical Power" est un titre punk me laissant plus indifférent malgré son final psychédélique inspiré. Seule véritable ombre au tableau: le titre "Tu voles avec les Anges avec son electro-minimaliste et son vocal plutôt pénible, loin des autres titres. Morceau vite oublié grace a la qualité générale de l'album. ELECTRIC PRESS KIT retrouve vite la bonne direction avec la ballade cold-wave "Le soleil se léve nulle part" aux guitares imposantes et agonisantes de trés bon gôut!Parfait! Encore une ballade cold-wave de bonne facture avec "Les Secrets suspendus" ;nappes de violon et guitare basse bien mise en avant que Peter Hook et Simon Gallup n'auraient pas renié! "Joke" est sans doute le titre le plus "Curesque" avec sa basse et son synthé mélancolique bercés par la voix d'Emmanuel a la limite du désespoir, tel un Robert Smith au bord du suicide. Jolie sortie avec l'instrumental "les secrets suspendus(Gottschalk-VO mix)" aux accents plus industriels toujours avec la présence d'un synthé discret et placé judicieusement. Il ressort une trés bonne impression du premier album d'ELECTRIC PRESS KIT mis à part un titre;même si on reconnait les influences du groupe, celui-ci a su créer aisément sa propre ambiance et son propre style sans concession. On peut-être déstabilisé par le mix désincarné de la voix d'Emmanuel aux antipodes des critéres actuels mais on comprend facilement que cela fait partie du monde sombre et pessimiste d'ELECTRIC PRESS KIT. A recommander ,en particulier aux oreilles ouvertes a la cold-wave,l'indus et la noisy low-fi.Rien que ça!

Michael ROUSSEL

 

 

>> REVIEWS EP "Show Me" (Autoprod.,2002) et "Electric Press Kit" (Autoprod.,2000):

 

 

(38 reviews)

Extrait de: ELEGY (n°9,p.35):

"Electric Press Kit est un duo qui base sa musique sur des rythmiques robotiques salies par des guitares et des voix ultrasaturées. Leur cassette démo de cinq titres oscille entre cold, indus et noise de manière tout à fait originale. Souhaitons qu'ils continuent dans cette voie tout en progressant techniquement ainsi qu'en privilégiant l'anglais pour le chant."

 

Extrait de: D.SIDE (n°3, p.81):

"Electric Press Kit édite un premier single après une démo remarquée. Ils en ont extrait "Deathbed" qui est ici présenté sous deux versions différentes mais tout aussi efficaces. Le groupe de Bondy prouve qu'il a su progresser au niveau du son qui était tout de même assez bancal, voire bordélique. Electric Press Kit oscille aujourd'hui entre cold, noise et EBM et nous tient en haleine jusqu'à sa prochaine production."

Y.Blay

Chronique du premier ep :CYNFEIRDD, (n°14,p. 29):

"Electric Press Kit "EPK" et "Deathbed" MCD 5 T et CD 2 T: Enregistrés par l'unique membre d'EPK en 1998-1999 ces morceaux brutes et chaotiques rappellent malgré leur construction "electronique" toute l'énergie et le désespoir du punk et de la cold-wave. Une basse en avant, une batterie saccadée, une voix noyée dans les instruments donnent une ambiance chaude et chargée, parfois ponctuée de sons plus industriels. Une bonne production française."

 

Chronique show me ep parue dans METALLAND:

"5 titres + 2 remixes pour une cold wave torturée par des influences indus et surtout noise. EPK en étonnera plus d'un, en déroutera bon nombre et ne plaira qu'aux plus punkisants d'entre vous (la sauce est souvent plus noise que cold wave) mais force est de constater que la machine tourne et que l'originalité est au rendez-vous. EPK a choisi sa voie et s'y tient."

DEAN

Chronique du Show me ep: CYNFEIRDD, (n°17,P. 38):

ELECTRIC PRESS KIT "Show me" (7 T CD, EPK). "Nouvel album du duo Français, plus rock à mon sens, mais tout aussi efficace que leurs précedentes productions, et toujours ce côté cold old school si plaisant, allez donc faire un tour vers http://epk.chez-alice.fr/accueil.html"

 

Chronique du Show me ep : LE SIECLE PLEURE AU DESSUS DE LA CRYPTE (n°2, p.65):

" La deuxième sortie sur CD de ce duo parisien reste quelque chose à part entre indus et rock. Loin d'être des plus abordables, le chemin emprunté par les différents morceaux demeure sombre et décalé. Beaucoup de bruit aux accents parasites se greffe sur une guitare allant dans tous les sens, comme le chant d'ailleurs, et des rythmiques parfois discontinues. EPK continue ses efforts avec sincérité."

Richard Perel

Chronique du Show me ep par Mike Mercer (STARVOX):

SHOW ME (Own Label) Many years ago, when a lot of you were still unable to read or write, or even take solid foods, the Punk scene gave way to a brief experimental period which showed that hundreds of bands wanted to also do what the punks had done, and fulfil their musical destiny. This wasn’t the commercial New Wave army, but the birth of the Indie scene, and during times like these, maybe it’s natural that people are going back to more artistic ways to express themselves. EPK describe themselves as Noise Coldwave, inspired by Industrial acts, and that’s fair enough, for here there are loose-limbed creations, like mutant experiments, where just the husk of an idea is quite enough to propel them forwards for a few feisty, musty minutes in a way which doesn’t seem common, or even current, and therefore holds you with its spell. An ugly enchantment much of the time, but also quite exciting. First let me tell you that they have developed. As well as this basic seven track CD, I received a one track CD which contained the song ‘Les Secrets Suspendus’, that was cinematic, like a drowsy, blurred Tricky, with synths fluttering prettily and juicy beats, where the occasional intrusion from the bounding drum machine was fantastically inspiring. Tunes like this need a long stretch for a slight gap and dragback to work effectively and they have the discipline necessary to make that work successfully. It’s mood music for when your mood is slightly mental. (But for God’s sake do better artwork. You can barely work out the song titles or url!!!!) On this album, which is presumably slightly earlier work, they conjure up a few ghosts, mainly from the early Factory days (people like Section 25 and Crawling Chaos) as well as This Heat or Cabaret Voltaire, where people are using the simplest of instruments and grappling techniques to wring sense of instruments they don’t have great mastery of. The bass is particularly dismal and holds them back. The singing is talking, more or less, with snarled, heavily accented English. This all adds to their allure, somehow. At times their energy, their determination burns through the brittle tunes, in a way most bands won’t understand. I sense in this the same thing I did back in the day, when bands believed anything was possible and didn’t care if it wasn’t. This ties in beautifully with what I was trying to impart the other day and punk and fanzine mentality, where we refused to accept second best, which is a total contrast to current UK Goth bands who, with a few exceptions, don’t really believe they’re good enough to succeed, on every level, and therefore aren’t. I haven’t listened to music like this for quite a while, which really does stand to one side of current thinking, while having all the same empathy and desires. They have somehow stripped things down, having imaginations strong enough to create something insistent, out of almost nothing. I would advocate serious research into them by you all. SHOW ME NOT VERY FUNNY PSYCHO KILLER BLOOD ON THE WALL TU N’EXISTES PAS SHOW ME (LOVE KILL MIX) TU N’EXISTES PAS (NO HOP VERSION) I will review the earlier CD they also sent at the end of this week. CDs to look for in this week’s reviews coming up are: Little Match Girl, Fiel Garvie, The Last Dance, Ghost Train, ‘Too Much Information’ (compilation) and a four band compilation album from Dancing Ferret.

Mike Mercer

 

 

Chronique du Show me ep par Branimir Lockner (webzine MUZIKA):

ELECTRIC PRESS KIT " Show Me " (Self-released - 2002.) CD - R Dark wave/cold wave/industrial - FRANCE Intersantna je cinjenica da dark wave kao pravac nakon godina velike krize u periodu 90-tih i poslednjih sezona, nalazi nacine ponovnog izbijanja na površinu u nekoj izraženijoj meri. Francuska je jedna od zemalja u Evropi, koja ima prilican broj izvodaca ovakve provenijencije. Postojanje scene sublimira i primereni broj fanzina i web zina, te intersovanje baze, odnosno, undergrounda. EPK predvodi Emmanuel Durand i do sada su objavili dva izdanja. U oba slucaja rec je o EP ili MCD projektima. Prvi, "Self/titled", obradivao je snimke realizovane u periodu 1998-1999-ta godina. Aktuelni, "Show Me", pokazuje kako su EPK prilicno orijentisani ka retro varijanti electro sounda s perioda druge polovine 70-tih godina. Takode, i industrial uplivi odgovaraju retro uticajima i EPK ni jednog trenutka ne beže od ovakve postavke. "Show Me" se sastoji od kombinacije vokalnih i svirackih dijaloga, gde su same emocije u drugom planu, a jedna urbanizovana i "sirovija" dimenzija preovladava ambijentom i atmosferom muzicke podloge. "Show Me" nije izdanje pred kojim se obavezno mora skinuti "kapa", ali je sa druge strane relevantan žanrovski istup, koji pokazuje kako su akteri price od samog pocetka dobro znali šta žele i koliko mogu. EPK - Show Me Not very funny | Psycho Killers | Blood on the wall | Tu n'existes pas | Show me (Lovekill mix) | Tu n'existes pas (No hop version) Ocena: 7 / 10

Branimir Lockner

 

 

Chronique du Show me ep et du premier ep d'ELECTRIC PRESS KIT par COLD-ROOM:

A la première écoute la musique de ces deux français, Emmanuel et Jean-François, nous fait indubitablement penser à l’univers musical et torturé de Joy Division. Pourtant les classer dans ce genre là pourrait les réduire à n’être qu’un ersatz, un de plus, du groupe anglais, ce qu’assurément ils ne sont pas. Si le nu est une technique en peinture, eux le maîtrise en musique. Simple, minimaliste, efficace les compositions des Electric Press Kit nous bercent de leurs sobriété. Il faut avouer que si cela peut lasser dans leur cas c’est de l’art, du vrai. Si le titre « Psycho Killers » dénote un peu du reste de l’album il n’en reste pas moins un bon morceau. Les thèmes abordés au travers des textes ne sont pas novateurs mais bien traités. « Tu n’existes pas » chanté en français trouble plus que le reste de l’opus, le texte et le rythme deviennent très vite hypnotique pour se finir en beauté… écoutez-vous verrez. J’ai beaucoup aimé. Les samples sont utilisés de façon juste et ils n’en abusent pas. La voix d'Emmanuel nous pénètre doucement tout le long des deux opus (je les ai enchaîné) et c'est avec un certain délice qu'on se laisse guidé par ce timbre juste et énigmatique. On regrettera seulement la qualité du son des deux opus qui est approximative, mixage inexistant ou effet de style, je n’ai pas trouvé la réponse dans mon écoute. Il reste tout de même que les mots me manquent pour dire la bonne surprise que j’ai eu en les écoutant alors que les premières notes ne me touchaient pas, voir me lassaient, leur univers m’a petit à petit envahi pour me porter ailleurs, loin, dans un coin de ma tête que j’ignorais encore. Merci les gars.

Pénélope L.

 

Chronique du Show me ep et du premier ep d'ELECTRIC PRESS KIT par SCAR[E]CULTURE:

Electric Press Kit - Show Me:

Composé de sept titres (d'une durée totale de 38 minutes), Show Me est le premier EP d'Electric Press Kit, qui nous avait déjà livré en 1999 un bon CD 5 titres. A travers cet EP, on attendait donc la confirmation (ou l'infirmation...) des espoirs que l'on avait pu nourrir en ce groupe en 1999. Show Me reprend donc la plupart des ingrédients du 1er album éponyme Electric Press Kit, la plupart des défauts que ce dernier possédait ayant été gommés. On retrouve donc cet aspect "sombre" qui était présent dans le premier cd et qui semblait caractériser la musique d'EPK. Les guitares et la voix sont toujours aussi "torturées", la boîte à rythmes a laissé place à une batterie (du moins sur certains morceaux, je pe nse...), ce qui donne une plus grande "amplitude" aux compos, qui sont, par ailleurs, mieux pensées que sur le premier album : les intros plutôt "douteuses" ont été supprimées, les longueurs présentes dans certains morceaux d'EPK ne se retrouvent elles pratiquement pas sur Show Me. Le chant est toujours à la fois anglais et français, bien que l'anglais soit prédominant sur Show Me : un seul morceau est en français - Tu n'existes pas. Comme l'album précédent, Show Me est un album de "cold wave bruitiste" , mais il inclut plus d'indus (voire quelques passages électro), notamment sur les deux derniers morceaux. Avec Show Me, Electric Press Kit confirme donc son premier CD 5 titres. Cet album est susceptible de plaire à des gens d'horizons musicaux divers, et on ne peut qu'être impatients d'entendre leur "véritable" premier album.

Scar[e] Face

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Electric Press Kit - Electric Press Kit:

Electric Press Kit, duo parisien composé de - tous deux professeurs d'histoire-géographie - est un groupe de "cold wave bruitiste influencé indus". Ce CD 5 titres, sorti en 1999, possédait déjà un son propre à Electric Press Kit, qui allait servir de "base" au premier EP du groupe Show Me. Dès le 1er morceau, on est "interpellés" : malgré une intro plutôt "hasardeuse", Je danse avec la mort vogue quelque part entre Les Tétines Noires et Coil, et plante d'emblée un décor sombre. Les autres morceaux sonnent, quant à eux, un peu plus indus et beaucoup plus noise, et sont essentiellement basés sur des boîtes à rythmes, des guitares et une voix torturées - chantant des textes mi-anglais mi-français. A sa sortie, en 1999, cet album a dû permettre de fonder des espoirs en Electric Press Kit, espoirs qui aurait été tout à fait justifiés puisque leur EP Show me est très bon. Cet album n'est cependant pas parfait : des intros souvent moyennes (ce qui est aussi dû à la qualité du son, pas forcément très bonne, sans doutes faute de moyens...), des passages trop longs dans certains morceaux...Mais ce ne sont là que des détails puisque, dans l'ensemble, l'album reste très bon, et permet une bonne approche du travail du groupe. EPK, c'est donc un bon 1er cinq titres, confirmé par un très bon premier EP Show Me. Si l'album qu'ils préparent suit cette logique, il devrait être tout simplement excellent...

Scar[e] Face

Chronique du Show me ep et du premier ep d'ELECTRIC PRESS KIT par SCENES OUVERTES:

Electric Press Kit - Show Me:

Voila le second ep des EPK. Dès le premier titre on ne peut que apprécier le côté industriel du groupe qui était inexistant dans le skeud précédant. Cet EP est cependant dans la continuité de son prédécesseur. En effet, les titres de "show me" sont toujours aussi cold et 80's, mais les compositeurs se lâchent plus dans leur bidouillages et leurs expérimentations. Les rythmes se cassent, des passages plus criés apparaissent, les guitares s'excitent, les passages électroniques se multiplient. Une mixture merveilleuse et bien montée qui en surprendra plus d'un. Et lorsque le chant s'efface de certains morceaux, on ne peut que mieux apprécier le travail au niveau des programmation des ambiances. Enfin, cette galette est complétée par 2 remix électro plus qu'intéressants !! A se procurer par les amateurs du genre.

Jeff M.

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Electric Press Kit - Electric Press Kit:

Le premier EP du groupe de Bondy (93), sorti en 1999 est le résultat d'expérimentations diverses. Un mix entre cold wave et electro bruitiste, le tout agrémenté d'un chant plein de reverb. Un petit 5 titres agréable aux compo variées et originales. Cet EP est très intéressant de par ses divers bidouillages et l'atmosphère froide qui ressort de ces titres. Une galette très cold aux influences 80's prononcées qui aura sur certains un effet de nostalgie inévitable. On regrettera cependant le mix qui parfois met le chant trop en avant. Un cd recommandé à tous les fans de new-wave et cold-wave.

Jeff M.

Chronique du premier ep d'ELECTRIC PRESS KIT par Mick Mercer:

Electric Press Kit - Electric Press Kit:

I reviewed their newest work a few weeks back and was seriously impressed, and as they’d included this earlier CD I promised a short appraisal. Being very rough it is really just a document of the times when their bassist and drummer apparently contributed to tracks blissfully unaware of the other’s existence. You get plenty of raw Joy Div type bass lines being optimistically plugged away at, with some piercing Goth guitar and arty drumming. Think Joy Div meets Sex Gang with barely a notion of melody and you’re getting pretty close. Into this solemn but bracing mixture comes intentionally dramatic vocals, and it’s not that exciting but as an illustration of their spirit it genuinely is interesting because it reminds me of how exciting it was to suddenly find that material Greg Fasolino sent of The Naked & The Dead, because EPK do things the old way but in their own way. ‘Death Bed’ almost has some Ants gloom about it, and their attempts to control their natural cacophony is quite charming, because they find pace a problem and it all goes haywire, but when they’re slow, like a juicy, sloppy Danse Society outtake it’s got something. Admittedly it’s only one for true devotees but then you may well become one of those. Check out their website for more details...

Mick Mercer

Chronique du Show me ep par SYMBOLIC, (chap.c.):

ELECTRIC PRESS KIT " Show Me ", MCD 7 titres, Autoprod Le groupe de Bondy (voir interview dans ces pages) propose 5 titres + 2 remix à la croisée des styles electro / new-wave / noise et punk avec diverses influences. L'ensemble sonne assez dur avec des sons métalliques / noise. Le chant par contre donne dans la new-wave façon JOY DIVISION. Les guitares également sur certains passages (écoutez le deuxième titre "Not very funny ", c'est assez flagrant). ELECTRIC PRESS KIT expérimente et cherche sa voie dans un dédale de sons et d'ambiances toujours plus ou moins sombres et abrasives contrebalancés par un côté new-wave. Bref, le groupe n'en est qu'à ses débuts et a somme toute trouvé son style. A écouter pour les fans des styles précités.

B. Mathieu

 

Chronique du premier ep par SHADOWPLAY:

 

Chronique de Show me par AXESSCODE:

C'est en 2002 que sort « Show me » d'ELECTRIC PRESS KIT, et pourtant nous sommes pratiquement retournés 15 ans en arrière à l'époque des JOY DIVISION, X-MAL DEUTSCHLAND, DANSE SOCIETY, TONES ON TAIL, MARY GOES ROUND. Epoque bénie des dieux pour la musique cold wave et batcave. Mais de nos jours est ce que cette musique a un avenir ? Je n'en ai strictement aucune idée et loin de moi l'idée de vouloir lancer un débat. Bien que l'ecoute du disque ne me pose aucun probleme, je me surprends même à avoir des flashback agréables de cette période. Mais à l'heure d'aujourd'hui, je ne sais pas si j'aime encore cette musique ou si je suis apte à l'aimer et l'écouter. Bref j'éprouve de la sympathie à l'égard de ce disque mais aussi beaucoup de perplexité. Je fus par contre bien plus attiré par le dernier titre appelé "les jardins suspendus" composé plus récemment, où l'agressivité de « Show me » fait place à l'élégance et au raffinement. J'eus également davantage d'intérêt pour leur side project plus electronic, dénommé ELECTRONIC PRESS KIT. L'avenir appartient plus à ce combo, ou du moins c'est ce que je leur souhaite.

Dogme

Chronique de Show me dans PARADISE NOISE (n°13):

Au croisement de plusieurs styles (goth, punk, indus...), ELECTRIC PRESS KIT nous pond un album d'une qualité rarement égalée en France. On pense à Joy Division, Killing Joke, Christian Death, etc... Mais loin d'être retro ELECTRIC PRESS KIT apporte une touche plus moderne dans le son et sur certaines rythmiques... Je les adore.

Dave

Chronique du premier ep et du Show me ep par THE FRENCH TOUCH:

Electric Press Kit - Electric Press Kit

Electric Press Kit évolue dans un style musical original, une sorte de mélange de cold-wave, d'indus et d'esthétisme punk. La basse, la plupart du temps mise en avant dans le mixage, rappelle dans un premier temps les ambiances de The Cure, mais la douceur et la tendre mélancolie que le groupe anglais avait su développer sont en fait totalement absentes ici, au profit d'une violence sourde et souterraine. En effet la guitare et la voix ultra saturées prennent très vite les commandes et le son (volontairement ?) très brouillon tue dans l'oeuf les réminiscences de dark-wave gothique. Le côté mécanique de la boite à rythme se rapprochent plus de l'EBM que de la cold-wave, alors que le jeu à contre-temps de cette boite à rythme et de la guitare ainsi que les accords pas toujours justes de la six-cordes penchent plus vers du punk, privilégiant l'énergie à la justesse de jeu. Tout cela m'évoque un peu un lointain croisement entre Killing Joke et Sonic Youth. Le résultat est original, très sombre et malsain et touchera sans doute plus les amateurs d'indus noisy que les fans de musique gothique.Les paroles sont elles aussi dédiées à la nuit et à la mort, la voix écorchée d'Emmanuel ne faisant rien pour éveiller la moindre lueur d'espoir dans le monde glacé d'Electric Press Kit. Personnellement je préfère le chant en français présent sur "Je danse avec la mort" à l'utilisation de l'anglais qui est faite sur les autres titres. Non que l'accent du chanteur soit en cause sur les titres anglophones, il n'y a rien à redire de ce côté là, mais je trouve que le texte du premier morceau possède une petite touche poétique, dans la veine de Beaudelaire ou Verlaine, désespérée et dotée d'un certain romantisme morbide. Cet esthétisme romantique dans les paroles du premier titre va en fait de pair avec une musique encore assez accentuée cold-wave sur ce titre. Les paroles des morceaux suivants s'enfoncent quant à elles dans les recoins d'un esprit malade qui voit la mort partout ("Deathbed") et en arrive à rejeter ses semblables ("No people") alors que la musique qui les accompagne se fait parallèlement de plus en plus bruitiste, déstructurée et mécanique.Cold-wave bruitiste, électrique et saturée, la musique d'Electric Press Kit ne laisse pas insensible mais demande quelques efforts pour l'appréhender. La noirceur des sentiments évoqués sur ce premier EP est à l'image de la claustrophobie qui se développe de par la répétitivité des rythmiques. Le son assez cru ne choque pas outre mesure et renforce encore l'ambiance écorchée qui se dégage de la musique. Un bon début donc pour Electric Press Kit dans un style très peu conventionnel.

Ptiboy

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Electric press kit "Show me"

Depuis le premier EP éponyme de 1998, Electric Press Kit a gagné en maturité et cela s'entend. Les nouvelles compositions sont bien plus carrées que les précédentes, et le son moins brouillon, même si le style pratiqué reste le même. Mélange de cold-wave morbide, d'énergie punk et de boite à rythmes noisy, la musique d'Electric Press Kit est saturée au possible, noyant la guitare et la voix derrière d'innombrables parasites électriques. L'utilisation d'effets de réverbération sur la voix est assez originale, là où le premier EP ne connaissait que la saturation. Les structures sont elles aussi plus diversifiées sur ce deuxième EP, avec par exemple un titre comme "Tu n'existes pas", complètement hypnotique et dont les délires instrumentaux sans but représentent la désolation de l'esprit. Petite touche d'humour malsain au milieu de cette ambiance glauque, le sample d'une boite à musique présent en plein milieu du très dur "Psycho killer" est une bonne idée, renforçant encore le dégoût face aux actes décrits. Quant aux paroles, elles sont toujours aussi sombres, dotées d'une obstination quasiment nihiliste à vouloir détruire le monde par le sang. Comme sur le précédent opus du groupe, le chant est présent en français et en anglais (majoritairement) et là encore j'ai une légère préférence pour le chant en français du morceau "Tu n'existes pas", qui colle bien à l'ambiance suicidaire de cette fin d'album. Des parties criées ont fait leur apparition et apportent un petit plus dans la recherche d'ambiances oppressantes. Les deux derniers titres sont des remix réalisés par Gottschalk, groupe de dub / indus parisien. Même s'ils sont bien réalisés, je pense que l'ajout de boucles techno ou d'encore plus de boite à rythme dénature plus qu'autre chose la musique d'Electric Press Kit en la rendant plus légère, alors que son but est justement de se mouvoir parmi les ombres. Légère déception donc à ce niveau. Plus technique que son prédécesseur, "Show me" confirme le style d'Electric Press Kit en le crédibilisant et le diversifiant, et laisse présager le meilleur pour l'album à venir.

Ptiboy

Chronique du Show me ep par SHADOWPLAY:

Chronique du "Show me ep" par Shadowplay...(Traduction par Trans): "Three years has passed since the time of the debut album release.It was possible to assume,that the band will be calmed down,all becomes equal and quieter.Far from it!Only the begginning of the first track can give hope for correctness of this assumption.Literally,in some seconds you understand,how you were mistaken-the volcano of emotions is thrown up again with the violent force getting already severe shade.The matter is that sounding was getting frigthening,pressing density and carries a print of already unhealthy depression and the aggression infecting all and all.Still the sound and a manner of execution are approached to concert.Again,there is a sensation that all was recorded in real time.The storming sea of the noisy guitar improvisations turning at times into ruthless torture of the instrument is just about ready to swallow you up.By the end of the fifth track,guitars cease,the requiem on tormented nature sounds already.The other tracks are not many more for you,but for those who will find out a body..."

Trans.

Chronique du premier ep et du Show me ep par THE FACTORY:

Electric Press Kit - Electric Press Kit

Imaginez un album ou la cold wave serai liée a l'indus et au punk de la meilleur époque. En gros, imaginez Joy Division rencontrant Throbbing Gristle et Sonic Youth (désolé si j'offense certains fans, mais je ne suis pas un expert!!). Si vous arrivez a vous mettre ce "melting pot" en tête, alors vous venez de découvrir le premier album de Electric Press Kit, duo parisien, que vous ne risquez pas d'oubliez. D'emblée nous sommes conviés à vivre l'expérience EPK avec le premier morceau, Je Danse Avec La Mort, particulièrement éprouvant, confus, désaccordé. Nous sommes abandonnés sans aucun repères et nos oreilles en prennent en sacré coup. Guitares à la Joy Division, boites à rythmes rétros, même pour ceux qui n'ont pas vécu dans les 80's il n'est pas difficile de ressentir de la nostalgie a l'écoute de ce morceau, nostalgie diluée tout le long de l'album. Le second morceau, Young, joue sur la même carte en introduisant plus de sonoritées industrielles évoquant Throbbing Gristle et même les batteries électroniques de Ministry ou des Revolting Cocks. Deathbed, quand à elle, joue sur le registre punk toujours accompagné par des boites à rythmes bien senties. Morceau particulièrement bien réussi qu'est Hope, envoûtant par sa ligne de basse en retrait et décalée et continue sur le punk défoncé et déjanté. No people, véritable hymne en l'honneur de Joy Division, ferme l'album en beauté sur une voix distordue, nous laissant penser a la déferlante sonore qui nous est offerte. Electric Press Kit est donc un album très réussi, aux influences plus que plaisantes, mais (car il y a presque toujours un "mais") il faut un certain temps d'adaptation, en effet, la structure oh combien non conventionnelle des morceaux fait que même moi, fan de Throbbing Gristle et de ses morceaux déstructurées, j'ai eu besoin de certain temps pour m'habituer. De plus, certains sons paraissent répétés le long de l'album, comme la guitare ou la basse, ce qui fait qu'a la fin du disque l'auditeur à la tête complètement "explosée", suite à cela et à la structure des morceaux. Hormis cela, le disque est a avoir.

Starsucker

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Electric press kit "Show me"

Lisez bien cette chronique, car c'est sûrement celle de l'album qui va vous faire réellement apprécier Electric Press Kit. Show Me (le morceau) nous annonce directement la couleur: un album plus industriel, mieux construit, moins confus que son prédécesseur tout en étant toujours aussi décalé et caractéristique de la Cold Wave. Guitare saturées, un peu plus en avant, voix toujours aussi distordue. On retrouve un peu de Killing Joke et de Ministry, tout en restant avec Joy Division. En écoutant Not Very Funny, il semble que de véritables batteries on été ajoutées, et les sonorités industrielles et "cold wave-ienne" sont toujours aussi présentes. A cold noise music mass. Psycho Killers est un véritable retour au genre de musique qui composait le premier ep: guitares complètement distordues, voix hurlantes et caractéristiques du punk. Un véritable contraste avec la fin du morceau, semblable a une berceuse. Blood On The Wall est le morceau le plus industriel de l'album, semblable, encore une fois a du Ministry lié avec Coil. Puis vient Tu N'existe pas, angoissant de calme, les cloches sonnent, l'heure est venue... Morceau beaucoup plus proche de la Cold Wave que de l'Indus, Tu N'existe Pas est sûrement un des meilleurs morceaux de l'album. Tellement apocalyptique et mélancolique qu'il pourrait être qualifié musique pour suicide inévitable et imminent . Les remix de Show Me (Lovekill Mix) et Tu N'existe Pas (No Hop Version) sont beaucoup plus orientés Darkhop, voire même Dark Breakbeat. L'album est vraiment bon, les défauts du précédent opus ayant totalement disparus, moins confus, plus industriel, une réussite.

Starsucker

Chronique du premier ep et du Show me ep par L'OREILLE DU LEVIATHAN:

EPK démontre que le 93 n’est pas seulement un repère de rappeurs aux (fausses) dents longues. Depuis Bondy, les deux complices expriment leurs sentiments à travers une cold noise d’inspiration indus, comme ils la définissent fort justement eux-mêmes. Ils ont manifestement longtemps baigné dans le meilleur du rock underground eighties et s’y noient toujours avec délice. Boîte à rythme rock robotique qui martèle, basse hookien période Joy Division, voix en anglais (sauf deux textes en français) et guitares acérées, souvent très noise façon Jesus Lizard ou Big Black, parfois plus cold façon Bauhaus. Quelques bandes bien choisies et quelques sons électro rétro sobres apparaissent ici ou là. La production lo-fi et les divers effets utilisés sur les guitares et les voix renforcent encore le côté 80s. Ces deux ep se placent à contre-courant des grosses productions actuelles, loin de l’opportunisme et des modes passagères. Il s’en dégage une ambiance très sombre, un sentiment de profond désespoir et une certaine fascination pour la mort et le sang (Death Bed, Tu n’existes pas, Blood on the Wall…). Le chanteur et guitariste d’EPK livre en toute sincérité ses sentiments extrêmes. Aucune réjouissance, aucun monde meilleur. Seul le rock et l’écriture poétique paraissent libérateurs. Une bonne production française, pour amateurs du genre. A noter que deux intéressants remix « darkgroove » sans les guitares distordues, réalisés par Gottschalk du NKS international, viennent clore le deuxième ep.

Otto Psy

Chronique du premier ep par StillBorn webzine:

Primo EP autoprodotto per i francesi Electric Press Kit, e primo grande capolavoro per la band!! Coldwave/Noise d'alta classe e grezza al punto giusto!! 5 brani, 5 schegge conficcate nel cervello, rumori, freddo, industrial, basso iper-pulsante, echi di Joy Division.. sono queste le caratteristiche di questo omonimo Ep degli Electric Press Kit.. se poi ci aggiungiamo la splendida interpretazione vocale di Emmanuel, specie quando canta in francese, il cerchio si chiude perfettamente e il disco che ne viene fuori è un piccolo gioiello!!L'opener "Je danse avec la mort" è già l'apice del dischetto, già i primi secondi della canzone bastano per capire che si tratta di un capolavoro.. basso à la Joy Division, chitarre ipnotiche, batteria monotona e cantato in francese, un caos incontrollabile è l'anima che risiede in questo pezzo."Young" dall'incedere industriale, è una terribile macchina depressiva.. il cantato malinconico si scontra con il rumore delle chitarre e dell'infernale drum machine.. a questo si aggiungono micro-glitch e velate parti electro.. "Deathbed" è un mix tra punk, industrial ed electron body music primordiale, e canti gragoriani un esperimento molto strano.. "Hope" è una pioggia di rumore, che ci accompagna verso "No People", dove gli EPK vengono posseduti dai Joy Division per un gran finale.. maestoso sigillo di una coldwave intransigente e per nulla morta.. Questo primo ep degli EPK quindi è davvero un piccolo gioiello, un feticcio per tutti i nostalgici e un segnale che la scena noise/coldwave continua a sfornare ottimi dischi nell'underground.

Paride Polimeno

Chronique du Show me ep par StillBorn webzine:

"Show Me" è il secondo EP dei francesi Electric Press Kit che tanto mi hanno sorpreso con il loro omonimo ep di debutto, piccollo gioiello noise/coldwave.. Con questo "Show Me" il duo formato da Emmanuel e Jef. continuano per quella strada e dimostrano di essere maturati in questi 2 anni, molti giochi sulle chitarre distorte, apparenti stati di calma, una certa eleganza nella composizione, a volte quasi marziale.. una batteria meno caotica e un migliore programming.. tutto questo però non toglie ai nostri quell'aura grezza e rumorosa, quel sound freddo e tagliente che li contraddistingueva nel primo ep (vedi "Psycho Killers") ma li porta anche si territori leggermente diversi (vedi "Not Very Funny", "Blood on the wall").. capolavoro di questo EP è sicuramente "Tu n'existes pas", primo perchè è cantata in madrelingua, poi perchè è una dolce nenia, in cui abbandonarsi e lasciarsi trascinare..Nel cd sono presenti anche 2 remix (Show Me, Tu n'existes pas) effettuati da Gottshalk.. carini ma nulla più, specie quello di "Show Me", mentre "Tu n'existes pas" perde quella magica marcia decadente che contraddistingue la lunga versione originale..Con questo secondo ep gli Electric Press Kit si sono confermati come una formazione molto interessante e sicuramente promettente, non vedo l'ora di ascoltare il loro primo full-lenght!! speriamo presto!

Paride Polimeno

Chronique du titre "Les secrets suspendus" (Single promo extrait d'Analogic) par StillBorn Webzine:

"Les Secrets Suspendus" è un singolo che anticipa l'uscita del primo LP dei francesi Electric Press Kit che dopo due fantastici EP sono pronti per il primo full-lenght. L'uscita del disco non è ancora fissata, ma è prevista per questo 2004. Questa "Les Secrets Suspendus" è un pezzo che ci mostra l'ulteriore evoluzione dei 2 cold-wavers francesi.. un brano lungo, con un basso ossessivo, un cantato triste e sussurrato, vari sample, archi e un'attitudine trip-hop.. il cantato in francese poi si addice benissimo alla loro musica e questa canzone fa ben sperare per l'album.. ..certo una canzone è molto poco per presentare un album.. che, conoscendo i 2, potrebbe essere molto più vario e articolato.. per adesso accontentiamoci di questa "Les Secrets Suspendus" e viaggiamo nelle sognanti atmosfere create dagli Electric Press Kit!!

Paride Polimeno

Chronique Show me ep par Orpheus,( n°4,p.58):

" Quelques groupes français sont soucieux du progrès dans les musiques de la scène noire et renouvellent l'électro ou mélangent le médiéval et l'indus pour faire du neuf(…).En voici encore un exemple qui se charge de réinventer la musique ,mais cette fois-ci dans le domaine de la cold-wave avec une soudure de sonorités encore plus aiguës et en ajoutant des sons électroniques pour infliger une ambiance gelée en somme plus industrielle et torturée .Les distorsions des guitares sont encore plus tranchantes et la voix plus martyrisées et bruitiste. Du chant à la Joy division tortueusement déformé et de la musique qui est certainement bien rangé dans son aspect bordélique ou sale à la Ministry. Electric press kit est à l'image de la lame de rasoir sur la pochette une invitation suicidaire pour tout ceux qui veulent risquer une oreille pour entendre des choses originales."

Pascal Ascheberg

Chronique Show me par le webzine La GOUTTIERE:

Electric Press Kit est un groupe français mélangeant plusieurs genre à la fois. On y croise du bruyant, de l'indus, mais surtout avec une prédominance Cold Wave. Après avoir sorti un premier cd éponyme 5 titres en 1999 qui avait encensé les critiques, un deuxième cd 5 titres sort sous le nom Show Me avec en bonus deux remixes. Dans leur premier cd, le son d'EPK était déjà particulier, avec une influence évidente d'un des plus grands groupes de cold wave, Joy Division, principalement dans la voix. Ce deuxième album livre une atmosphère sombre et étrange. Parfois en anglais, parfois en français, la voix a une place prépondérante dans le groupe même si tout ne repose pas dessus. La basse a son importance dans les rythmes qu'elle produit sur Not Very Funny, accompagnée de saturation de guitares. L'intro de Psycho Killer à la batterie est simple mais efficace, à l'image de l'album entier qui ne croule pas sous les effets inutiles en privilégiant les sons essentiels pour produire une composition sombre et cold wave réussie. La saturation est continuellement présente, dès le début de l'album dans Show Me (avec la voix trafiquée et lanscinante d'Emmanuel) et dans Blood On The Wall dont la batterie apporte un côté très rythmé au morceau. Tu n'existes pas, dont l'intro rappelle un Siamese Twins des Cure (on retrouve aussi un peu cette atmosphère de personnage perdu chez EPK notamment dans les paroles), est un titre qui se démarque des autres non seulement par le chant en français mais aussi parce qu'il transmet une ambiance particulière, sombre au possible, avec les cris "Tu n'existes pas" qui donne une dimension plus forte au moreau. Les deux bonus sont plus rythmés et moins obscures que les originaux surtout pour Show Me (Love Kill Mix), Tu n'existes pas (No Hop Version) nous gratifiant de sons de cloches en supplément. Electric Press Kit livre dans Show Me une très bonne démonstration de leur capacité et poursuit sur la bonne voix ce qu'ils ont commencé précédemment. L'univers cold wave est idéalement dilué, on accroche dès le début et on en redemande encore, en attendant un prochain album 11 titres.

Frohike

Chronique du premier ep par le webzine SENTINELS OF TIME:

En me plongeant dans cet EP, j'ai cru un instant avoir emprunté une machine à remonter le temps ! Quelque part dans la première moitié des eighties… Les influences cold wave sont ici flagrantes, mais loin de vouloir copier bêtement leurs illustres aînés, Electric Press Kit mêle à sa musique des consonances rock, post-punk, noise et indus. Au final, loin de ne faire figure que de pâle copie, le groupe impose des compositions aux structures qui leur sont propres. Si la boîte à rythmes et la basse nous poussent vers les rives d'une certaine forme de nostalgie, des sonorités bien en phase avec ce siècle, tout en violence sournoise et guitares distordues, nous oppressent et nous bousculent vers le futur. Il se dégage de l'ensemble de cette première production des atmosphères particulièrement sombres et désespérées, rendant la filiation avec Joy Division ou Siglo XX encore plus évidente, difficile de trouver mieux comme références pour nous jeter dans le noir sans fin. Une seule retenue me paraît cependant à souligner, le chant encore peu assuré, (surtout en français), et qui présente le défaut de bon nombre de chanteurs de l'Hexagone des années 80 : une certaine forme d'affectation que je ne prise guère ; détail qui sera en tout cas corrigé dès le second EP.

Brown Jenkin

 

Chronique du Show me ep par le webzine SENTINELS OF TIME:

Après une première production particulièrement intéressante, Electric Press Kit remet le couvert trois ans plus tard et passe à la vitesse supérieure. Si l'aspect cold wave très présent sur l'EP précédent imprègne encore profondément la musique de cette formation française, il s'efface souvent au profit de sonorités noise et indus. En diluant davantage ses influences Joy Division en des guitares distordues et autres effets électroniques saturés, Electric Press Kit impose des couleurs qui lui sont propres. Des compositions plus fouillées, plus maîtrisées, dessinent des paysages qui restent sombres et froids, la basse "cold" n'étant pas étrangère à ce phénomène. Très gros progrès au niveau du chant, celui-ci applique sa marque torturée à cet opus à glacer le sang, elle est même pour beaucoup dans la réussite des meilleurs morceaux de ce sept titres, "Show me", "Psycho killers" (on aurait aimé que ce dernier dure deux fois plus longtemps) et "Blood on the wall", véritables cyclones "cold noise indus" imparables. Cette réalisation se termine par deux versions remixées dans une veine plus électro, j'avoue, tout en reconnaissant la qualité du travail proposé, être moins touché par celles-ci ; "Show me" et "Tu n'existes pas" sans leurs guitares n'ont pas la même saveur. "Tu n'existes pas" en particulier, où, dans sa version originale, le chant en français et une six cordes lancinantes nous précipitent dans un cauchemar dont on ne peut s'extraire facilement tant il est prenant. Ajoutons pour conclure une qualité de son elle aussi encore supérieure, bref !, vous n'aurez aucune excuse après avoir lu cette chronique si vous ne vous précipitez pas sur ce "Show me".

Brown Jenkin

Chronique de Show me et du premier ep par le webzine allemand TRANSMISSION:

EigenvertriebNeulich waren wieder so'n paar zeugende Jehovas bei mir zu Hause und wollten mir was über Gott und die Welt erzählen. Hab' ich mir den Spaß gemacht und den Erstling von ELECTRIC PRESS KIT in den CD-Schlitz geschoben. Ihr glaubt nicht, wie die geflitzt sind! Ich hatte keine Chance, die Jungs noch zur Tür zu bringen, so schnell traten die ihren Heimweg an. "Bis zum nächsten Mal", dachte ich mir und lehnte mich entspannt in meine Couch zurück. Hielt's da aber keine Minute aus. Mußte ganz schnell die Stopp-Taste drücken, um meiner eigenen Verwirrtheit Herr zu werden. Absolut krankes Zeug. Französischer Wave ist ja dafür bekannt, nicht gerade einfach zu konsumieren zu sein. In der Beschreibung steht ganz banal: Cold Wave, Dark Rock. Mit männlicher Stimme, Baß, Gitarre, elektrischen Drums, diverse Samples bla bla bla. Aber das hier ist extrem. Der permanent hysterische, dazu noch angezerrte (oder einfach nur mit dem allerbilligsten Mikrophon aufgenommene) Gesang von ELECTRIC PRESS KIT nervt total, ist aber harmlos im Vergleich zur Gitarre. Die quält das lauschende Ohr permanent in den oberen Lagen und ist im Klang nahezu identisch mit der Schlagbohrmaschine meines verhaßten Nachbarn. Stellt Euch vor, Ihr sitz beim Zahnarzt Eurer Wahl und der hat 'nen verdammt schlechten Tag. Er nimmt den ohnehin gefürchteten Bohrer und jagt ihn Euch durch das vom gestrigen Konzert geschundene Ohr bis tief hinab in die entzündete Wurzel und läßt seine ganze Wut an Eurem Lieblingsnerv ab. Die Assistentin hämmert Euch nebenbei die Sterilisationsmaschine mit permanenten, arhythmischen Schlägen gegen das hübsche Köpfchen und schreit Euch Beschreibungen ihrer Traumata aus frühester Kindheit, sexueller Verfehlungen aus Jugendtagen und daraufhin folgenden intrafamiliären Frusts ins andere Ohr. Mittendrin seht ihr vor Eurem inneren Auge die Mama, die ihren erhobenen Zeigefinger in selbiges bohrt und mit der Müttern eigenen, monotonen, mahnenden Art über vergessene Bonusheftchen und verpaßte halbjährliche Untersuchungen philosophiert. Besonders fies: gelegentliche gregorianische Choräle. Da schließe ich mich dem Herrn Grönemeyer an und frage: "Was soll das?" . So, jetzt habt ihr einen ungefähren Eindruck vom akkustischen Hörerlebnis einer ELECTRIC PRESS KIT - CD. Cooles Zeug, sollte man nur nicht zu oft der Freundin vorspielen (außer man muß sie unbedingt loswerden). Weitere subjektive Eindrücke können gesammelt werden auf der Homepage : http://epk.chez-alice.fr/accueil.html. Allerdings finde ich die zum Download bereitstehenden mp3s nicht gerade repräsentativ.

Falk

 

Chronique " Show me ep +Les secrets suspendus single promo " dans le webzine EUTK:

Gli Eletric Press Kit sono un duo francese che propone alle nostre gentili orecchie un paio di cd, "Show Me" ed un omonimo scarno ep contenente un solo pezzo. Ora quì mi si chiederebbe di esprimere un giudizio o almeno descrivere il prodotto musicale di questi due francesi. Inizialmente si ha l'impressione che per qualche errore di spedizione mi siano pervenute delle copie in eccesso o materiale insufficiente. Di fatto ho davanti a me una demo di nome"Show me",con su scritto qualche illeggibile contatto dall'art-work a dir poco casalingo, un adesivo della band -bella idea! peccato che non so che farmene- ed un fogliettino fotocopiato di 7x10. Studio a fondo questi pochi indizi. Dopo intense ricerche in collaborazione con il R.O.S. di Parma, riesco a risalire ad uno strano sito, ad una track-list ad una data di produzione ed a due nomi, presumibilmente appartenenti ai due simpatici ceffi degli EPK. Inoltre inizio ad ascoltare il contenuto dei cd risalente al 2002. Sul suddetto fogliettino c'è una delucidazione sul tiro della band con la quale si ha a che fare: "Eletric Press Kit, a noise cold wave band, influenced by Industrial music...". Ora conosco i loro intenti. Il primo pezzo del promo, "Show Me", sembra essere volutamente rude ed approssimativo, con voci reverberate disperse nelle catarsi di un uomo che farnetica, la batteria elettronica che procede col basso con un ritmo wave dall'inizio alla fine, chitarra iperdistorta in modo digitale, inascoltabile e tagliente (un modo come un altro per procurare un mero fastidio all'ascoltatore),. Il secondo pezzo "Not Very Funny", pur non discostandosi molto dal primo, risulta più piacevole e meglio articolato. Emerge perlomeno un'idea di pezzo nonostante le approssimazioni e i cacofonici cambi di pattern della drum-machine. La chitarra pur restando essenziale struttura dei riff definiti, il basso diventa portante e sembra di essere in preda alle visioni goth-catartiche dei Christian Death di "Deathwish". Stesso discorso per la più ritmata "Psycho Killer". Al quinto brano in francese gli EPK si lasciano in uno sfogo esistenzialista che ha alla base l'autoconvincimento rabbioso della non esistenza. Ontologicamente interessante, innovativamente molto meno. Gli ultimi due brani sono remixes discretamente riusciti del primo e del quinto brano curati, realizzatati da Gottschalk (almeno così sembrerebbe di leggere). La presenza di questi due remix non può che far migliorare il giudizio complessivo sul prodotto, che per il resto risulta mediocre. Fa intuire che ci siano buone chances per il progetto, ma solo in versione remix! Inserisco ora nel lettore il cd bonus, bianco ed indicante solo la scritta del gruppo. Non promette nulla di interessante, ma la risposta di questo ultimo brano è sorprendentemente superiore a quelli precedenti. Di fatto le chitarre strampalate e fastidiose, il basso crudo ed i pattern di batteria giocattolo scompaiono lasciando spazio ad una proposta decisamente più matura. Sembra, quindi, che abbiamo loro stessi colto il differente tocco offerto dai due pezzi remigati, ed abbiano così intrapreso questa nuova strada. Per ora il giudizio complessivo resta sufficiente, anche se le nuove idee sono ottime. Se in futuro continuassero in questa direzione, potrei perfino diventare un loro fan... Spero non mi deludano!

Valerio Damiano

Chronique Show me par le webzine MAROCK MAG:

"Des sons saturés de partout des effets de réverbération sur la voix sont utilisés avec génie, des voix mises en arrière plan, contrairement à la basse toujours en premier plan, le tout dans une ambiance glauque ,froide, le duo de EPK saura en étonner plus d'un avec ce deuxième opus, une boite à rythme qu'on peux classer EBM (electro Body Music), un mélange entre cold wave, indus avec une touche punk. Souvent ils nous font penser à Joy Division, Danse society... Mention spéciale pour " Tu n'existes pas " ,une ambiance malicieusement hypnotique , toujours des sons saturés vous entourent, les paroles sont narrés en français...Des hurlement vers la fin...Enfin bref à écouter ! Un groupe que je recommandeà tous amateurs du genre ! Et n'hésitez pas à jeter un coup d'oeill sur leur site pour plus d'informations."

RaVeN-MouDjahid

Chronique Show me ep par le webzine GIAG:

"It's not that Electric Press Kit do anything wrong. This is well-played, sludgy gothic guitarrock, reminding a lot of Joy Division. The problem is that there's nothing here that hasn't already been done a thousand times before, which means that this remains an enjoyable but largely forgettable experience."

Mad sister

Chronique " Les secrets suspendus single promo " dans le webzine GIAG:

"This pulsating electro-ambient track sounds truly eclectic. The end result is delirious, difficult and bound to appeal if you like listening to music neurotically heavy enough to destroy itself. Very spacy! "

Mad sister

Chronique Show me ep par le webzine GUTS OF DARKNESS:

Il y a des noms comme ça qui sonnent familiers, qu'on a entendu mentionner plus d'une fois, qui restent dans l'inconscient sans qu'on puisse les relier à une musique. Pour moi, c'était le cas des Français de Electric Press Kit et je dois dire qu'après écoute, je suis heureux d'être capable de mettre des sons sur leur nom à présent. Pour tenter une approche de leurs compositions, je parlerais de patchwork d'influences parfaitement digérées et assimilées, assemblées en une écriture personnelle et sans concession. On y trouve des bases cold wave pour l'aspect déséspéré, des éléments de rock indus à la Swans pour le côté pesant, presque rituel et hypnotique de la rythmique et des guitares noisy qui louchent du côté de Jesus and Mary chain ou Sonic Youth. La voix est lointaine, étouffée, oscillant entre timbre désabusé et rage sourde et se coule dans l'obscurité des morceaux jusqu'à s'y fondre. Certaines pièces se distinguent des autres, ainsi 'Psycho killers', plus rapide et très post punk dans ses climats ou 'Je n'existe pas', chanté en français, quasi funèbre de par la noirceur ultime de son atmosphère et qui se conclut par une ligne d'orgue triste à souhait qui se glisse derrière le grincement des guitares. 'Show me' est donc un disque cohérent, maîtrisé, et diablement efficace qui ravira les amateurs d'ambiances noires et étouffantes.

Twilight

Chronique Show me ep par le webzine PAVILLON 666:

"Electric Press Kit Est Un Duo français qui existe depuis 1996 , 3 Cds et une K7 sont deja sortis , Epk a participé à la compilation Sombre facture du label Altsphere production , et a été chroniqué de nombreuses fois de manière trés positive , un excellent groupe français avec un style assez oldschool , voir post punk , la plupart des morceaux de l'album " show me " sont comparables à Neubauten , Joy Division , Killing Joke. Tout au long de cet album , une atmosphère sombre , envoutante , trés coldwave , qui nous rappellerait peut être un certain ian curtis , avec une pincée de noise ...et on obtient Electric Press Kit ! Un Groupe que je conseille aux fans de Joy Division !! "

DJ Alien S Pagan